11 choses essentielles à savoir avant d'essayer le cannabis pour la première fois

Soft Secrets
05 Jan 2015

Vous envisagez d'en faire l'expérience?


Vous envisagez d'en faire l'expérience?

 

Vous envisagez de faire l’expérience d’un état « high » (d’euphorie) ou « stone » (de sédation légère) pour la première fois, afin de découvrir l’état d’altération de la perception procuré par le cannabis ? Ou bien vous souffrez d’une maladie ou d’une affection pour laquelle l’utilisation de cannabis médicinal s’est avérée bénéfique, mais vous n’avez jamais utilisé de cannabis auparavant et avez des doutes quant aux meilleures conditions à réunir pour avoir recours pour la première fois à une automédication à base de cannabis ? Ou encore, vous êtes peut-être simplement curieux(se) de vous faire votre propre opinion quant aux histoires qui circulent autour du cannabis et vous souhaitez découvrir par vous-même quels seront les effets du cannabis sur votre personne ?

Préparez-vous à votre entrée dans le monde du cannabis en prenant connaissance de nos dix principaux conseils à suivre avant votre première expérience du cannabis !

1.Êtes-vous certain(e) que le moment est idéal pour votre première expérience du cannabis ?

 Vous sentez-vous globalement bien dans votre peau ? Êtes-vous reposé(e), bien accompagné(e) et avez-vous bien mangé ? Vous êtes-vous procuré du cannabis de bonne qualité, d’une variété que vous pensez pouvoir essayer en toute confiance ? Si la réponse est oui, alors c’est probablement le bon moment.
Avez-vous quelque chose à faire plus tard ? Vous sentez-vous stressé(e), triste ou anxieux(se) ? Êtes-vous en état d’ébriété ou sous l’emprise d’une quelconque autre substance ? Attendez-vous l’appel d’un parent ? Dans ce cas, vous devriez probablement différer cette expérience.

2.Êtes-vous sûr(e) que le lieu est idéal pour ce premier essai du cannabis ?

Le contexte personnel et ambiant (le « set and setting ») revêt une importance cruciale. Êtes-vous chez vous, ou dans un endroit où vous vous sentez en sécurité et à l’aise ? Y a-t-il un endroit où vous pourrez vous allonger un moment si vous en ressentez le besoin ? Avez-vous quelque chose à manger et à boire à portée de main ? Pouvez-vous choisir la musique et l’éclairage qui vous accompagneront ? Êtes-vous en présence de personnes en qui vous avez une totale confiance ? Il semble que le lieu remplisse les conditions idéales pour un premier essai du cannabis.
Vous trouvez-vous dans un lieu étrange avec des personnes que vous ne connaissez pas ? Vous sentez-vous dans l’obligation de donner l’impression que vous n’êtes pas dans un état de conscience altérée pour quelque raison que ce soit ? Y a-t-il de fortes chances que vous ayez à quitter les lieux avant d’être prêt(e) à le faire ? Aurez-vous à emprunter un escalier que vous connaissez mal ? Aucun fruit ou autre aliment à grignoter à disposition ? Là encore, vous devriez probablement revoir vos plans.

 3.Il se peut que vous ne ressentiez rien.

Contrairement à d’autres drogues dont les effets se manifestent assez violemment, le cannabis peut agir sur vous en douceur et les effets produits par de faibles doses peuvent être très subtils. Si vous êtes intelligent(e) et y allez en douceur pour votre première fois, il est probable que vous ne remarquiez absolument rien !
Le célèbre expert en cannabis Lester Grinspoon a rédigé son ouvrage révolutionnaire « Marijuana Reconsidered » avant même d’avoir testé le cannabis sur sa propre personne et, lors de son premier essai, il n’a remarqué aucun effet particulier. Toutefois, il a continué d’essayer. Un jour, alors qu’il discutait dans la cuisine d’un ami, qu’il riait et dévorait une pizza qui lui semblait être la meilleure pizza qu’il ait jamais dégustée, il a subitement réalisé qu’il était défoncé pour la première fois.

4.Ne mélangez pas vos drogues.

 Bien que le cannabis soit plus sûr que la plupart des autres drogues à usage récréatif, c’est une très mauvaise idée de décider de l’essayer pour la première fois alors que vous êtes déjà dans un état de conscience altérée. L’alcool est certainement le coupable le plus fréquent et sans doute le pire. Si vous n’êtes pas habitué(e) aux effets du cannabis, les effets de l’alcool brouilleront votre perception de la manière dont le cannabis agit sur vous et vous aurez plus de chances d’être désorienté(e) et malade que de profiter pleinement d’une expérience agréable. Les médicaments pris sur prescription médicale peuvent également interagir avec le cannabis (voir point 9).

5.Votre perception peut être altérée de manière inattendue.

 Notre perception du temps, des couleurs, des sons, du goût, notre reconnaissance des formes et notre orientation dans l’espace sont autant de facultés qui sont modifiées par le cannabis. En fonction de la puissance et de la quantité du cannabis consommé, vous pourrez ressentir ces altérations plus ou moins fortement. En fonction de ce que vous faites, vous pourrez également percevoir ces effets plus distinctement. Si vous n’êtes pas certain(e) de les ressentir, essayez d’écouter l’une de vos œuvres musicales préférées, de regarder une œuvre d’art, de jouer à un jeu, de prendre une collation ou simplement de placer une couverture ou une couette sur vos épaules. Vous pourrez également expérimenter le phénomène de perte de la mémoire à court terme qui fait souvent rire, bien qu’il ne s’agisse de rien de plus que de passer d’une pièce à l’autre et de se demander ce qu’on est venu y faire, ou de perdre le fil de votre pensée parce que quelque chose vous a distrait(e).

6.L’altération de votre perception peut ne pas être conforme à ce que vous attendiez.

 Conséquence de près d’un siècle de désinformation à propos du cannabis et de la manière dont ses effets ont été présentés dans les médias populaires, vous vous attendez peut-être à une altération de votre conscience plus profonde que celle qui est procurée en réalité par le cannabis seul. Avec un dosage approprié, vous ne serez pas persuadé(e) que vous pouvez voler, vous n’aurez aucune vision hallucinatoire frappante de choses qui n’existent pas et vous ne serez pas subitement saisi(e) d’une irrésistible envie de courir nu(e) dans la rue. De même, vous ne manquerez pas de voir les choses qui sont réellement là, comme vos amis et votre entourage par exemple. En fait, vous pourriez bien remarquer des choses à leur sujet dont vous n’aviez pas conscience auparavant.

7.Comment puis-je savoir que j’ai trop consommé de cannabis ?

 Vous aurez la tête qui tourne et vous sentirez nauséeux(se), ressentirez une sensation comparable au vertige. Il est fréquent d’avoir froid, de transpirer et de trembler. Le sang quitte le visage, ce qui vous donne un teint extrêmement pâle, d’où les expressions anglaises « having a whitey » ou « whiting out » (être pâle comme un linge). Parfois, une forme de vision en tunnel ou de distorsion du son produisant un bruit blanc, ou les deux, peuvent survenir. En pareil cas, l’étape suivante est habituellement les vomissements.  Pas de panique. S’il est absolument impossible d’en mourir, il est en revanche possible de faire une overdose de cannabis. Commencez lentement. Vous pourrez toujours aller plus loin dans l’état d’euphorie. Faire marche arrière est plus difficile. Dès que vous pensez commencer à ressentir les premiers effets, cessez de consommer pendant 15 à 20 minutes pour voir comment les effets progressent et savoir si vous appréciez ces sensations.

8.Personne ne parle de vous et vous n’allez pas mourir ; vous avez juste besoin de manger une banane.

 Les deux effets secondaires du cannabis qui sont probablement les plus connus et les plus redoutés sont la paranoïa et la grande pâleur. La paranoïa peut naître de votre prise de conscience accrue de votre entourage et des personnes qui vous entourent. Si vous êtes dans une société où le cannabis est illégal et où s’afficher sous état d’euphorie n’est habituellement pas acceptable (à moins qu’il ne soit causé par l’alcool), ces facteurs peuvent à eux seuls provoquer un sentiment d’inconfort et vous donner l’impression que tout le monde vous regarde ou parle de vous. Si vous avez pris soin de réaliser cette expérience dans un environnement favorable, alors les facteurs de risque susceptibles de déclencher la paranoïa ou un sentiment de détresse devraient être réduits au strict minimum. Le simple fait d’affirmer pour vous-même que « tout le monde est bien trop occupé à se demander ce que les autres pensent d’eux pour penser à moi » peut s’avérer étonnamment efficace.

Pour les effets de la pâleur, voir le point 7. Le meilleur moyen de remédier à ce problème est de consommer du sucre et des glucides. Une simple banane est idéale pour vous sortir de là si vous commencez à vous sentir chancelant(e). S’allonger et rester au chaud peut également s’avérer très utile.

9.Tenez compte de toutes les pathologies médicales ou psychologiques dont vous pouvez être affecté(e).

 Êtes-vous diabétique ?  Y a-t-il des antécédents de maladie mentale dans votre famille ? Souffrez-vous de dépression ? Suivez-vous un traitement médicamenteux ? Avez-vous des problèmes pulmonaires ? Étant donné que le cannabis est à la fois un médicament légitime et une substance récréative, ses interactions avec d’autres traitements et pathologies ne sauraient être sous-estimées. Si vous avez connaissance ou des soupçons concernant un facteur susceptible de compromettre un usage sûr et sain du cannabis, consultez votre médecin.

10.Faites des recherches et choisissez la façon d’utiliser du cannabis pour la première fois la plus adaptée à votre cas.

Fumer du cannabis, bien qu’il s’agisse encore de la façon la plus répandue de le consommer, est en fait l’une des méthodes de consommation les moins saines. L’avantage de cette technique pour les consommateurs novices est qu’elle facilite le contrôle du dosage et permet son augmentation progressive jusqu’à obtention de l’effet recherché.

 

La consommation par voie orale ne provoquera de toute évidence aucune irritation des poumons, mais le dosage est bien plus difficile à évaluer et les effets sont plus longs à se manifester et à disparaître. L’une des erreurs courantes commises avec la consommation de produits comestibles à base de cannabis est d’en manger trop en pensant que cela ne fonctionne pas, et deux heures plus tard les effets se manifestent brutalement. Pour un grand nombre de personnes, les vaporisateurs, qui n’ont jamais été aussi faciles à trouver, constituent la meilleure option.

11.Divertissez votre esprit pour nourrir votre état d’euphorie.

 Les jeux, les beaux livres avec de magnifiques photographies, une sélection de musiques, les fringales nécessitant un travail « d’assemblage » (essayez de faire votre propre pizza tout en demeurant prudent(e) en manipulant le four !), faire un collage – toutes ces choses prennent une autre dimension lorsque vous êtes dans un état d’euphorie. Lorsque vous prenez du cannabis pour la première fois, il se peut que vous ne ressentiez qu’un sentiment de paisible introspection, auquel cas vous n’aurez besoin que d’un bon coussin. Toutefois, si le cannabis vous emporte vers des horizons créatifs, vous serez heureux(se) d’avoir quelques petites choses à faire.

Nous espérons que vous trouverez ces conseils utiles. N’hésitez pas à utiliser la rubrique des commentaires pour nous faire part de vos propres expériences, et dites-nous s’il y a quelque chose que vous auriez préféré savoir avant de prendre du cannabis pour la première fois ! Et si vous êtes déjà un(e) utilisateur(-rice) expérimenté(e) de cannabis et avez des amis qui envisagent de faire leur première expérience du cannabis, n’hésitez pas à leur faire part de cet article ; cela pourrait bien vous éviter d’avoir à vous occuper d’un ami qui se sent soudainement très pâle !

Source : http://sensiseeds.com

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