Mets de l'huile (mais pas trop...)

Soft Secrets
08 Sep 2014

L'huile de Cannabis, ce « caviar psychotrope », concentré extrait de notre plante favorite, s'affiche désormais en tête de ‘wishlist' des cultivateurs ou amateurs de Ganja. Qu'elle soit issue d'une extraction à chaud ou à froid*, on voit et on entend partout parler de ce concentré de cannabinoïdes, sur le net, dans la presse spécialisée, et jusque dans les concours et festivals comme la High Times Cannabis Cup ou la Spannabis, où des prix spéciaux ‘extractions' leur sont décernés, au même titre que les prix pour les plantes, Sativas, Indicas, d'intérieur ou extérieur...Partout, oui mais, si il est relativement facile d'apprendre à faire soi-même son huile, avec profusion d'informations et de matériels dédiés , on en sait moins en ce qui concerne sa consommation, qui reste méconnue en France.


L'huile de Cannabis, ce « caviar psychotrope », concentré extrait de notre plante favorite, s'affiche désormais en tête de ‘wishlist' des cultivateurs ou amateurs de Ganja. Qu'elle soit issue d'une extraction à chaud ou à froid*, on voit et on entend partout parler de ce concentré de cannabinoïdes, sur le net, dans la presse spécialisée, et jusque dans les concours et festivals comme la High Times Cannabis Cup ou la Spannabis, où des prix spéciaux ‘extractions' leur sont décernés, au même titre que les prix pour les plantes, Sativas, Indicas, d'intérieur ou extérieur...Partout, oui mais, si il est relativement facile d'apprendre à faire soi-même son huile, avec profusion d'informations et de matériels dédiés , on en sait moins en ce qui concerne sa consommation, qui reste méconnue en France.

L'huile de Cannabis, ce « caviar psychotrope », concentré extrait de notre plante favorite, s'affiche désormais en tête de ‘wishlist' des cultivateurs ou amateurs de Ganja. Qu'elle soit issue d'une extraction à chaud ou à froid*, on voit et on entend partout parler de ce concentré de cannabinoïdes, sur le net, dans la presse spécialisée, et jusque dans les concours et festivals comme la High Times Cannabis Cup ou la Spannabis, où des prix spéciaux ‘extractions' leur sont décernés, au même titre que les prix pour les plantes, Sativas, Indicas, d'intérieur ou extérieur...Partout, oui mais, si il est relativement facile d'apprendre à faire soi-même son huile, avec profusion d'informations et de matériels dédiés , on en sait moins en ce qui concerne sa consommation, qui reste méconnue en France.

Malgré sa consistance, qui peut parfois être ‘collante’,  l’huile de Cannabis se fume très bien ; soumise à une source de chaleur, elle fond immédiatement et passe à l’état gazeux dès 160°C pour ne laisser quasiment aucune trace une fois totalement évaporée. Notez que si, à température ambiante, l’huile peut être difficile à manipuler, on peut la passer au congélateur pour la solidifier, au moins temporairement, et utiliser du papier sulfurisé ou du silicone pour la stocker, car elle n’y adhèrera pas.

A l’heure de la e-cig et des vaporisateurs nomades, on pouvait trouver regrettable de devoir fumer une cigarette – et sa cohorte de substances toxiques embarquées – préalablement tartinée d’huile, qui était jusqu’ici la méthode employée, pour fumer l’huile de Cannabis… Mais les temps changent…

Alors, comment on fait ?

Si les façons de faire sont nombreuses, il est important de rappeler à ce stade, que l’huile est un concentré, qui, selon les qualités,  peut contenir jusqu’à 90% de THC (même si le plus souvent, le BHO testé est entre 50 et 60%, c-a-d que le THC représente 50 à 60% du poids sec total) donc les effets sont très puissants, et peuvent durer plusieurs heures. A éviter si vous avez une réunion importante dans la foulée ;-)

Façon « old school »

Il y a plusieurs méthodes assez classiques pour fumer les concentrés, avec ou sans tabac/herbe… Sachez que du point de vue du dosage, et ce, pour un fumeur régulier, on utilisera 0,1 à 0,2g par 

joint/pipe. Je recommande de commencer avec des petites quantités, afin de s’habituer aux effets.

J’ai évoqué la clope tartinée, pour ce faire, prenez une cigarette, que vous percez de quelques trous à l’aide d’une aiguille, puis, appliquez l’huile directement avec un petit couteau par exemple, et recouvrez le tout avec une feuille à rouler, et enfin, retirez la fibre composant le filtre, que vous remplacez par un carton. Il ne reste plus qu’à fumer la cigarette améliorée. 

Très proche de la méthode ‘cigarette’, vous pouvez aussi utiliser une feuille à rouler, que vous badigeonnez, puis vous roulez un joint avec celle-ci. Plus délicat, car la feuille devient difficile à manipuler une fois maculée . Avec l’une ou l’autre de ces méthodes, on produit une fumée épaisse avec des arômes de tabac et de haschich assez prononcés. 

Très répandue aussi, la méthode ‘chasse au dragon’, on utilise une cuillère dans laquelle on dépose un peu de nectar, puis, à l’aide d’un briquet on chauffe et on inhale la fumée. De cette manière, le gout est très marqué, on garde ce parfum en bouche assez longuement. On peut aussi utiliser une feuille de papier aluminium (doublée, voir triplée) et former un tube avec du papier ou du carton, pour happer la fumée plus facilement. 

Façon « bien équipé »

On trouve quantité de pipes sur le marché, de la plus simple à la plus perfectionnée, mais toutes ne seront pas utilisables pour fumer de l’huile. Privilégiez des pipes avec un réservoir en pyrex, comme la pipe Eclipse vape. Cela présente l’avantage d’être facilement nettoyable.

L’utilisation est très simple, on dépose la matière dans le réservoir en pyrex, et on chauffe à l’aide d’un briquet tempête (un briquet traditionnel fera l’affaire, mais il noircira l’extérieur et nécessitera plus de temps de chauffe pour atteindre la température souhaitée). Cette méthode est très efficace, car elle permet de consommer l’huile pure, et sans perte. Les arômes sont similaires à la cuillère, même si l’on peut laisser refroidir la fumée avant de l’inhaler, ce qui change sensiblement le gout.

Dans la même veine, il existe plusieurs pipes à eau, en verre pyrex ou en matériaux composites, ou de simples réservoirs adaptés à votre bang, dont le modèle Eclipse H2O.

Enfin la méthode ultime, selon moi, car elle est à la fois efficace et discrète : l’atomiseur type e-cigarette, également appelé vape-pen. Le principe est simple, on utilise en apparence un atomiseur classique, qui est en fait constitué d’une résistance logée au fond d’un petit réservoir type coupelle, à l’intérieur duquel on dépose notre concentré, puis, on fait pression sur le bouton et le rêve devient réalité. Une résistance rougeoie au fond du réservoir, faisant fondre puis évaporer notre huile.

De cette manière, le gout est excellent, et l’on peut doser avec plus de précision qu’avec les autres méthodes. Attention toutefois si la chose est rendue discrète par l’abondance de e-cigarettes dans les rues, la fumée que vous recracherez, elle, ne le sera pas ! Un conseil donc, ne soufflez pas votre fumée en direction de quelqu’un, la supercherie serait dévoilée…

L’ingestion

Un petit nombre d’usagers de Cannabis, selon les sources, entre 1 et  3% des consommateurs réguliers,  préfère ingérer plutôt que fumer notre substance favorite. Cette méthode est généralement utilisée par les usagers thérapeutiques, mais pas seulement, il y a aussi ceux qui ont dû arrêter de fumer, pour raison de santé ou par choix. Si l’ingestion est très efficace, attention aux quantités car les effets peuvent s’avérer assez violents. Pour l’huile, des doses minimes sont recommandées (0.05g à 0.1g) soit l’équivalent en taille d’un grain de riz.

Utilisez une gélule que vous videz de son contenu et placez l’huile dedans, puis avalez en buvant un verre d’eau. 30mn à 60mn sont nécessaires pour que les effets se manifestent. Vous pouvez aussi utiliser une feuille à rouler comme support pour avaler votre huile, ou encore du yaourt. Soyez prudents, on vous aura averti…

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